Le CLEEE est une association de grands consommateurs industriels et tertiaires français d’électricité et de gaz. Par des contacts réguliers avec les pouvoirs publics et des échanges internes, nous nous efforçons de préserver la compétitivité de nos entreprises et d’offrir à nos membres la meilleure visibilité sur les évolutions réglementaires.
A mi-chemin des industriels électro-intensifs, d’une part, et des PME et consommateurs particuliers d’autre part, nous représentons des entreprises françaises de toutes tailles, grandes consommatrices d’électricité dans des domaines aussi divers que les Services Publics (SNCF, RATP, Aéroports de Paris, La Poste), l’environnement (Veolia, Saur, Sogedo, Suez), les télécommunications (Bouygues Telecom, Orange, TDF), les transports (Geodis), l’hôtellerie et les services (Accor, Korian,…), l’agro-alimentaire (Andros, Bonduelle, Eureden, Invivo, Lesaffre, Limagrain, Nexira, Panzani, Roullier, Savencia, Sodiaal, Sundeshy, Terrena, Vivescia, Ynsect), l’automobile (Valeo, MAN ES), les matériaux (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, Union des Industries de Technologies de Surface, Union des Transformateurs de Polymères, Basaltes, Imerys, Piveteau Bois), la métallurgie (fédération Forges-Fonderies, Winoa), le commerce (PERIFEM, Auchan, Carrefour, Casino, Décathlon, Les Mousquetaires, Metro, Système U), les services bancaires (BPCE), les semi-conducteurs (STMicroelectronics), l’informatique, la chimie (Armor Group), l’électricité (Legrand), l’énergie (Trapil), la communication, l’événementiel (SEMEC)
Ensemble nos entreprises représentent près de 400 milliards d’Euros de chiffre d’affaires et environ 2 millions d’employés, très majoritairement en Europe.
Nous ne sommes pas tous électro-intensifs : qu’il s’agisse du profil de consommation parfois irrégulier, du niveau de consommation par site, ou encore de la connexion au réseau de distribution, nos caractéristiques ne permettent en général pas à la plupart de nos membres de bénéficier des dispositifs réservés aux électro-intensifs. Pour autant l’électricité représente bien souvent pour nos entreprises l’un des tous premiers postes de dépenses, hors salaires.
Nous sommes également grands consommateurs de gaz pour certains d’entre nous, mais, pour la même raison, ne bénéficions en général pas du statut de gazo-intensif : il manque toujours une case.
Le CLEEE poursuit un double objectif : intervenir auprès des pouvoirs publics, et faciliter les échanges entre ses membres.
Notre objectif est de préserver la compétitivité de nos entreprises à
travers un prix d’électricité stable et en rapport avec les coûts de
production.
Nous sommes en contact permanent avec les instances parlementaires et gouvernementales françaises et européennes.
Nous nous efforçons d’être force de proposition et d’alerte sur tous les projets législatifs et réglementaires ayant un impact direct sur les achats d’électricité et de gaz. Nous alertons les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées et sur l’état du marché tel que le vivent les consommateurs.
Nous avons mené depuis 2006 une action de sensibilisation auprès du gouvernement et du parlement français, qui a contribué, d’abord à la mise en place d’un tarif réglementé transitoire (TARTAM), puis, en 2011, de la loi NOME et de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique).
Plus récemment, nos actions ont notamment porté sur l’ARENH (pérennité, augmentation du plafonnement, modalité de calcul du prix), le marché de capacité, l’accès aux données de consommation via les gestionnaires de réseau,, la TICFE, les CEE, le stockage de gaz, le TURPE, l’interruptibilité, les contrats long terme, les PPA, les GO, et évidemment les dispositifs d’aide aux entreprises en cette période de crise…
Nous suivons de très près les réflexions en cours sur le nouveau design de marché européen, dans lequel s’inscrira le dispositif qui remplacera l’Arenh après 2025.
Nos actions auprès des pouvoirs publics prennent la forme suivante :
Les membres du CLEEE participent, en fonction des besoins et de leurs souhaits et disponibilités, à ces rencontres et actions.
Nos animations internes
Elles prennent plusieurs formes :
2 assemblées générales par an : tour d’horizon de l’actualité, des actions menées, définition des priorités des 6 prochains mois.
En outre, les membres du CLEEE, en marge ou en dehors des réunions, n’hésitent pas à échanger en direct, dans le respect du droit de la concurrence, sur les bonnes pratiques et les difficultés rencontrées.
Participation des membres : chacun s‘investit selon ses disponibilités et priorités. En outre, certains de nos membres ont choisi, par souci de discrétion, de ne pas apparaître explicitement.
Notre objectif n’a pas changé depuis notre création : nous mobiliser pour garantir aux consommateurs un prix de l’électricité stable, prévisible, et en rapport avec la réalité des coûts de production.
Il est vrai que le contexte qui nous a amenés à plaider pour la mise en place du Tartam (2006-2011) puis de l’ARENH (depuis 2011) a bien changé : après avoir atteint des sommets (2008), après s’être stabilisé à un niveau proche de l’ARENH (2012-2013) puis avoir chuté à un niveau que les experts pensaient voir durer quelque temps (2015-2016-2017), voici que le marché est en pleine explosion.
Pour notre part, nous n’ignorons pas que les marchés sont par nature volatils et que certains acteurs y disposent d’une influence prépondérante.
L’Arenh étant amené à disparaître au 1er janvier 2026, nous appelons de nos vœux un nouveau dispositif qui apporte stabilité et visibilité sur les prix de l’électricité, décorrèle ce dernier du prix du gaz et incite à l’électrification des usages et au respect de la trajectoire de décarbonation de la France. Les enjeux sont critiques pour notre économie et pour l’atteinte de nos objectifs climatiques.
Toujours plus de complexité. Des dispositifs nouveaux qui, chaque année, viennent s’ajouter à ceux déjà existants. On est loin du choc de simplification.
Une crise énergétique majeure dont nous ne sommes probablement qu’aux prémices et qui nécessite, plus que jamais, une régulation forte et une protection des consommateurs. Les règles du marché européen, inadaptées dès le début à l’électricité, sont devenues délétères depuis le déclenchement de la crise et doivent être revues en profondeur.
Le marché de l’électricité sera toujours complexe : le marché seul est, par nature, parfaitement inadapté à un produit non stockable, non substituable, à fort impact environnemental, et soumis aux décisions politiques nationales.
Travaillons ensemble, pouvoirs publics, producteurs, régulateurs, consommateurs, et n’oublions pas que la compétitivité des entreprises doit rester un des trois piliers de la politique énergétique, avec la sécurité d’approvisionnement et la minimisation de l’impact environnemental.
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